Cellula "religioni" al Quay d'Orsay


Interessante la seguente notizia di agenzia (che riprende un articolo di "Le Monde"), che dimostra quanto la religione e le questioni identitarie in genere siano divenute cruciali per la politica internazionale. Ho da parte mia promosso un seminario internazionale su "Religione e relazioni internazionali" che si svolgerà a Trento il 22-23 ottobre prossimi, sotto l'egida dell'iniziativa "Alleanza delle civiltà" delle Nazioni Unite.
(ANSA) - PARIGI, 25 LUG - (di Fausto Belia) In certi paesi, fare politica e' parlare di religione, e viceversa. Non si puo' ignorarlo, dicono al ministero degli esteri francese - la seconda rete diplomatica al mondo dopo quella statunitense - per annunciare la creazione di una cellula 'religioni', sei persone, che faranno parte della direzione strategica, 'della prospettiva', del Quai d'Orsay. E'la prima volta che accade in Francia: qualcuno - osserva Le Monde - ci vedra' il segno di quella ''laicita' positiva'' caldeggiata dal presidente Nicolas Sarkozy, per altri e' lo spirito del tempo che affida alle religioni ''un ruolo chiave nel cosiddetto scontro delle civilta''. Per il capo della diplomazia francese, Bernard Kouchner, l'istituzione dal primo giugno scorso della cellula 'religioni' e' l' ''effetto della globalizzazione'' e una necesaria ''modernizzazione delle mentalita''. Finora al Quai d'Orsay c'era solo un consigliere per gli affari religiosi, con il compito di accogliere le personalita' religiose in Francia, come il Papa a Parigi e a Lourdes nel settembre scorso. Il ministro spiega: ''Nella nostra riflessione strategica abbiamo gia' integrato la demografia, l'ecologia e le pandemie.Perche' non le religioni? Tutte le guerre che ho conosciuto portavano con se' a livelli diversi storie di religione''. E Kouchner allude al Kosovo, allo Sri Lanka e al Libano, conflitti che l'ex capo di Medici senza frontiere ha seguito da molto vicino. La cellula 'religioni' del Quai d'Orsay sara' guidata da Joseph Maila, d'origine libanese, ex rettore dell'Istituto cattolico di Parigi, specialista dell'islam. ''Come svolgere una mediazione in un conflitto - si domanda -se non si conosce la differenza fra sciiti e sunniti, fra un greco ortodosso e un
maronita?''. E aggiunge: ''Certi conflitti si sono risolti con un compromesso tra comunita' religiose''. Ma l'impronta laica della diplomazia francese non si perdera'. E' lo stesso Maila a sottolinearlo: ''La finalita' di questa cellula religione resta politica e diplomatica, e la diplomazia resta guidata da valori laici''. Una delle prime missioni della cellula 'religioni' e' stata quella di fornire alla rete diplomatica francese nel mondo, in particolare a quella nei paesi arabi, elementi di linguaggio comune dopo le dichiarazioni critiche di qualche settimana fa sul burqa - ''non e' il benvenuto in Francia'' - del presidente Sarkozy.

Aggiunge Armen Hareyan (Huliq News):
They were advised to focus on women's dignity, safety and the specialties of French culture. The French religious center also works on matters affecting the theological foundation of the Iranian Constitution in the current crisis. In the coming weeks, experts could be asked to assess the consequences of a conviction of the Church of Scientology on relations with the United States. Or consider the relationship of France with a group like the Organization of the Islamic Conference (OIC), a federation of 57 countries based on religion. So far, the diplomatic experience of France in religious matters was confined to its relations with the Vatican. Since the 1920s and the normalization of diplomatic relations between France and the Vatican, an adviser for religious affairs has been attached to the Ministry of Foreign Affairs.

Ed ecco l'articolo completo apparso su "Le Monde" il 25 luglio 2009:
Certains ne manqueront pas d'y voir un nouveau signe de la "laïcité positive" prônée par le président de la République, Nicolas Sarkozy. D'autres, un esprit du temps qui confère aux religions un rôle-clé dans le supposé clash des civilisations. Depuis le 1er juin, un pôle religions s'est installé au sein de la direction de la prospective du ministère des affaires étrangères, une première en France. Le ministre Bernard Kouchner, à l'origine de cette création, y voit, lui, "un effet de la mondialisation" et une nécessaire "modernisation" des mentalités. La réflexion pour une prise en compte de paramètres religieux était "insuffisante" au sein de la diplomatie française, assure le ministre. "On a intégré la démographie, l'écologie et les pandémies à la réflexion stratégique, pourquoi pas les religions? Toutes les guerres que j'ai connues comportaient à des degrés divers des histoires de religion", assure-t-il, dans une allusion aux conflits du Kosovo, du Sri Lanka ou du Liban, qu'il a particulièrement suivis. "Dans certains pays, faire de la politique, c'est parler religion, et inversement. On ne peut pas l'ignorer", défend aussi le responsable du nouveau pôle, Joseph Maïla, spécialiste de l'islam et de la sociologie des conflits, fondateur de l'Institut de formation à la médiation et à la négociation. Et de citer les points chauds de la planète que sont l'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak ou l'Iran.
Pas question pour autant d'accréditer l'idée que la plupart des conflits actuels trouvent leur origine ou leur explication unique dans des différends religieux : "Le pôle religions, c'est 6 personnes pour 16 000 diplomates !", relativise le ministre. Mais ses promoteurs soulignent que la diplomatie française, imprégnée des principes de laïcité, se montre parfois en retrait par rapport aux questions religieuses. Aussi le pôle religions devra-t-il sensibiliser les diplomates de la nouvelle génération aux questions religieuses. "Comment faire de la médiation dans un conflit si on ne connaît pas la différence entre chiisme et sunnisme, entre un grec-orthodoxe et un maronite ?", s'interroge M. Maïla. D'origine libanaise, cet intellectuel catholique, ancien recteur de l'Institut catholique de Paris, s'est intéressé de près à l'accord de Taëf, qui, en 1989, a mis fin à la guerre civile libanaise en redistribuant les pouvoirs au sein des différentes communautés religieuses. "Certains conflits sont résolus par un accommodement entre communautés religieuses", insiste-t-il, tout en précisant : "La finalité du pôle demeure politique et diplomatique, et la diplomatie reste régulée par des valeurs laïques." En s'appuyant sur des experts, le pôle religions devra mener une réflexion en amont, suivre les grands mouvements religieux à travers le monde et leurs éventuelles implications politiques pour, le cas échéant, accompagner la diplomatie active de la France. Ce travail de prospective devrait ainsi s'intéresser aux évolutions du protestantisme évangélique, aux différentes facettes de l'islam et de l'islamisme à travers le monde, au poids de l'orthodoxie en Russie, aux vagues de prosélytisme… Le pôle religions devra aussi centraliser les réactions internationales à la suite de déclarations ou de décisions de la France sur des sujets religieux. L'une de ses premières missions a consisté à donner aux ambassadeurs des éléments de langage commun après les propos critiques du président de la République sur le port de la burqa en France. Il leur a été conseillé de mettre en avant la dignité de la femme, la sécurité et la spécificité culturelle française… Le pôle travaille aussi sur les questions touchant le fondement théologique de la Constitution iranienne dans la crise actuelle. Dans les prochaines semaines, les experts pourraient être amenés à évaluer les conséquences d'une condamnation de l'Eglise de scientologie sur les relations avec les Etats-Unis. Ou à s'interroger sur les rapports de la France avec un groupement comme l'Organisation de la conférence islamique (OCI), fédération de 57pays fondée sur la religion. Jusqu'à présent, l'expérience diplomatique de la France en matière religieuse était cantonnée à ses relations avec le Vatican et à sa responsabilité vis-à-vis des congrégations religieuses. Depuis les années 1920 et la normalisation des rapports diplomatiques entre la France et le Vatican, un conseiller pour les affaires religieuses est en effet rattaché au ministère des affaires étrangères. Censée élargir son champ d'action aux autres religions, la fonction est restée marquée par le contexte historique de sa création. Diplomate, le conseiller est chargé de l'accueil des personnalités religieuses en France et représente la France dans les organismes internationaux. Il fut à la manœuvre lors de la visite du pape à Paris et à Lourdes en septembre 2008. Il a aussi joué un rôle central dans la conclusion de l'accord signé entre la France et le Vatican sur les diplômes universitaires.

Tutti stranieri nella terra che ci ospita

Profondo e direi anche coraggioso questo testo di Bruno Forte sul complesso gioco tra l'identità e l'apertura all'altro, al diverso:
Perché è importante porsi in ascolto delle domande vere, di quelle, cioè, che non sono ripetizione di quanto già sei o conosci, ma vengono a te dall’altro, Ultimo o penultimo che sia? È l’altro,in realtà, a rivelare te a te stesso, perché è lui che “ti permette di essere te stesso facendo di te uno straniero”: con la sua differenza, l’altro ti consente di scorgere il profilo della tua identità sullo sfondo oscuro della differenza. In questo senso, l’altro estraneo a noi stessi, ci abita sempre, da sempre: l’Altro ultimo e sovrano, come l’altro prossimo e immediato. Siamo “ostaggi dell’altro” (Emmanuel Levinas). Lo rivela l’ambivalenza stessa del linguaggio dell’estraneità: ad esempio, il greco xenos, come il latino hospes, dice tanto lo straniero, quanto l’ospite, addirittura significato in latino anche col termine hostis, ospite, straniero e nemico al tempo stesso. Siamo, in realtà, tutti stranieri sulla terra che pure ci ospita, pellegrini in questo mondo: paroikoi, attendati nel cammino della vita. È per questo che ciascuno ritrova se stesso in quanto scopre l’altro, riconoscendosi altro dall’altro: proprio così l’io si percepisce, tale in quanto rivolto all’altro, accogliente dell’altro. L’alterità dell’altro è lo stimolo a scoprire l’identità del medesimo. Perciò, la prima parola di ogni essere umano è quella lanciata a chi gli/le ha dato vita: non “io”, ma l’altro che mi accoglie. Siamo, dunque, debitori di noi stessi all’altro, così da poter affermare che la diversità dell’altro, se accolta, ci genera alla verità di noi stessi, se rifiutata, evidenzia una condizione di alienazione. La ragione profonda di questa forza salutare, esercitata su ognuno di noi dall’altro, sta nel fatto che la vita è tutta una lotta con la morte, dove la sola arma efficace è la domanda, quella appunto che l’altro, il nuovo, il diverso suscita in noi: “Il mio nome - scrive Jabès, filosofo ebreo testimone del pensiero nomade - è una domanda e la mia libertà è nella mia propensione alle domande”. (....) L’interrogazione, che spinge oltre la soglia della nostra solitudine, è in grado di farci continuamente rinascere grazie al misterioso legame che essa segnala con l’origine di tutto ciò che esiste, con lo sfondo misterioso su cui si stagliano le esistenze nel mondo: proprio così essa è il dono, il pegno e la ferita dell’altro, ospite e “hostis” al tempo stesso. L’accoglienza delle domande vere, di quelle che ci vengono dall’altro e straniero, diventa allora rigenerazione di sé, costruzione di un essere umano più autentico per colui che le accoglie. In questo coraggio di lasciarci interrogare dalla verità delle domande, è Dio stesso - come dice Jabès - ad avere “in permanenza libero accesso a casa mia”. (...) Testimoni del mistero che si affaccia nella domanda che ci viene dall’altro, straniero e ospite, tutti possiamo fare esperienza della fecondità dell’incontro, che non cancelli le differenze, ma le stimoli nella reciprocità. In verità, resistere all’oblio della differenza è il dono dell’ascolto vivo dell’altro, come invece a favorire l’oblio è il dramma della scrittura. Lo aveva compreso già Platone nella memorabile critica della scrittura, contenuta nella parte finale del Fedro, lì dove insiste sul fatto che la scrittura non è un “farmaco della memoria” e non ne sostituisce le funzioni. La scrittura è, semmai, un mezzo per richiamare alla memoria conoscenze che si sono già apprese per altra via e perciò essa parla veramente “a chi già sa” le cose su cui verte. Il vero ed autentico mezzo di comunicazione non è la scrittura, bensì l’insegnamento, il quale costituisce una prerogativa dell’oralità. Gli scritti non sono in grado di rispondere a nessuna domanda che venga posta loro; essi vanno nelle mani di tutti e non sono in grado di scegliere coloro ai quali si deve parlare e coloro per i quali bisogna invece tacere. Il libro, insiste Platone, “ha sempre bisogno dell’aiuto del padre, perché non è capace di difendersi e di aiutarsi da solo” . La scrittura è come un “gioco” rispetto all’impegno di serietà che l’oralità implica. Ed è ancora Platone a dire che è filosofo colui che è in grado di venire in soccorso ai suoi scritti mostrandone la debolezza, “sulla base di quelle cose di maggior valore che non ha messo per iscritto”, quelle che sono veramente importanti . Proprio perciò, quando viene scritta, la parola - resistenza all’oblio, nata dall’oralità e custodita dalla musicalità del parlato - abita nel suo altro e lo stimola. Da parte sua, la scrittura, ospitando la comunicazione orale e ripresa in essa, può riscattarsi dal suo limite originario e divenire anch’essa una forma di resistenza all’oblio delle differenze.(Brani di un articolo pubblicato dal Corriere della Sera, 22 luglio 2009)

Dopo i Vertici, la coerenza

Ci sono due criteri fondamentali per valutare il recente G8 svoltosi all’Aquila: il formato e il contenuto. Per quanto riguarda il formato, si e’ fatto un notevole passo avanti nella direzione di una maggiore rappresentativita’. Oggi infatti i cosiddetti “8 grandi” non sono poi cosi’ grandi, visto che rappresentano meno della meta’ della economia mondiale, per non parlare della popolazione. E’ ormai evidente che continuare con la finzione di “invitare” giganti come la Cina, l’India, il Brasile, oltre al Sudrafica e al Messico, invece di farli sedere al tavolo delle discussione alla pari e sin dall’inizio, e’ un espendiente che non puo’ reggere oltre. Per di piu’, tra la fine del 2008 e in questo 2009 si e’ affermato un altro raggruppamento di Paesi, il cosidetto G20 (ma in realta’ i partecipanti sono quasi trenta, se si considerano anche le organizzazioni internazionali). Dal Vertice dell’Aquila emerge un messaggio ormai chiaro, e cioe’ che si dovra’ allargare il gruppo dei Paesi che partecipano a queste riunioni informali, se si vuole minimamente incidere sulla scena globale. L’Italia ha scelto una soluzione “creativa” ma necessariamente precaria, e cioe’ tenere insieme tutti i possibili formati all’interno di una kermesse di tre giorni. Ora bisogna essere chiari: ampliare il numero dei Paesi chiamati a discutere questioni globali e’ un passo necessario, ma non e’ detto che renda le cose piu’ semplici. Al contrario, con il crescere dei membri del gruppo cresce anche la diversita’ di opinioni e di impostazioni, e le decisioni diventano complesse. Ma il mondo e’ divenuto piu’ complesso, con o senza l’allargamemnton del G8, e pertanto bisogna fare i conti con una situazione mutata. L’Italia ha dato un contributo nella direzione di una maggiore ragionevolezza, anche se forse in futuro ci vorra' piu' coraggio.
E veniamo ai contenuti. Sull’economia mondiale, progressi sono stati compiuti per ottenere una maggiore trasparenza delle operazioni finanziarie, la cui spericolatezza e spregiuticatezza e’ alla base della crisi mondiale che attraversiamo. Ma dalla dichiarazione di principi sulla necessita’ di rispettare l’etica nelle transazioni economiche internazionali (il cosiddetto “Lecce framework”, dal nome della citta’ dove i ministri finanziari hanno elaborato il progetto) all’adozione di vere e proprie regole il passo non e’ breve e non sara’ per nulla facile, se si tiene conto delle resistenze che gia’ ora si manifestano tra gli speculatori piu’ smaliziati, alla ricerca di stratagemmi alternativi per continuare a lucrare impunemente a danno dei risparmiatori. La lotta ai paradisi fiscali ha bisogno di ben altri strumenti, e se si vuole davvero mettere al centro le persone, “people first” non deve restare solo uno slogan o un espediente mediatico. Un altro tema centrale dell’agenda dell’Aquila, che ha in parte deluso quanti si aspettavano decisioni politiche piu’ incisive, e’ quello dell’ambiente. Il Vertice si e’ teoricamente impegnato a “impedire” che la temperatura della terra aumenti di oltre due gradi, ma questo obiettivo importante e direi persino vitale non e’ accompagnato da misure concrete e da interventi massicci per riconvertire le nostre economie in senso piu’ eco-sostenibile. Inoltre il Vertice ha proclamato di voler conseguire l’obiettivo di una riduzione delle emissioni inquinanti nell’atmosfera del cinquanta percento entro il 2050. Anche in questo caso si tratta di una “intenzione” – che alcuni Paesi, come la Cina, non considerano nemmeno vincolante – e che si colloca in un orizzonte temporale francamente incomprensibile, se ci si pone dal punto di vista dei danni attesi all’ecosistema nei prossimi decenni. Basti pensare alla desertificazione, che colpisce in modo strutturale e duraturo proprio quei Paesi africani che il Vertice si e’ detto disposto ad aiutare con interventi contingenti. Da questo punto di vista, una delle dichiarazioni piu’ lungimiranti adottate all’Aquila riguarda l’impegno a collaborare con i Paesi piu’ poveri per migliorare la produttivita’ agricola, in modo da favorire l’autosufficienza alimentare e in prospettiva aprire mercati ai prodotti agricoli dei Paesi in via di sviluppo. A questo prosito, Vertice ha anche lanciato un monito contro le tentazioni protezionistiche, e cioe’ contro la tendenza a impedire la concorrenza estera per salvaguardare (o almeno questa e’ l’illusione) settori produttivi nazionali i posti di lavoro. Nel lungo periodo, se questo fosse davvero l’orientamento generale, si andrebbe di sicuro incontro al disastro (pensiamo al caso dell’Italia, che deve gran parte del suo reddito nazionale proprio alle esportazioni!). Quanto agli interventi per venire incontro ai Paesi piu’svantaggiati, che sono anche i piu’colpiti dalla crisi, il Vertice ha dichiarato di voler destinare, sia pure su base pluriennale, 20 miliardi di dollari all’Africa. Bene, ma vorremmo sapere se si tratta di fondi addizionali o di un riconteggio di impegni gia’ presi e non mantenuti, e in ogni caso da dove verranno, per cosa e da chi saranno concretamente spesi. Questo e’un punto cruciale: l’Universita’di Toronto da anni conduce uno studio sulla “coerenza” dei Paesi del G8 rispetto agli impegni ufficialmente presi, ed il quadro che ne esce non e’ incoraggiante. L’Italia, ad esempio, ha rispettato solo il tre percento delle promesse fatte al G8 di Gleneagle nel 2005. Il nostro “debito” di impegni non rispettati verso l’Africa e’ di circa un miliardo di euro. Ben vengano le dichiarazioni – tra le varie emesse al termine del Vertice - che auspicano «un mondo senza armi nucleari». Tuttavia non bisogna dimenticare che ogni anno vengono spesi oltre 1.200 miliardi di dollari in armamenti (in gran parte proprio dai Paesi del G8): basterebbe ridurre del 4% la spesa militare mondiale per poter raddoppiare gli stanziamenti a favore dell’Africa.

Dopo il G8: verso un "Gruppo per il Consenso Globale?"


Sull'ultimo numero della rivista "Italianieuropei" (n.3/2009) c'e' un mio articolo sulla "global governance", tra vari interventi che affrontano il tema "L'Italia e il G8". La tesi di fondo e' che il G8 non e' piu' attuale, e che c'e' bisogno di un qualche formato piu' inclusivo, rappresentativo e democratico, senza perdere di vista tuttavia i problemi dell'efficienza e della capacita' decisionale. Qui di seguito il testo.
La crisi finanziaria ha messo in evidenza i limiti dell’attuale architettura istituzionale internazionale e la necessità di una riforma degli strumenti della governance globale. La tendenza prevalente negli ambienti accademici internazionali va nella direzione di formati più inclusivi rispetto al G8 tradizionale, non solo dal punto di vista numerico, ma anche sotto il profilo della loro rappresentatività ed efficacia.La crisi finanziaria globale ha provocato anche una crisi di modelli globali. Il moltiplicarsi affannoso di vertici, riunioni d’emergenza, tavoli tecnici, ha messo in evidenza la necessità di nuovi luoghi di incontro, di dibattito, di negoziato, che siano in grado di coniugare rappresentatività ed efficacia in uno scenario internazionale in movimento.Il tema del “multilateralismo efficace” – per molti versi abusato e che, per la verità, non è mai stato del tutto convincente per via del rischio, insito in tale approccio, che la formula servisse a legittimare la ricerca di improbabili alternative alle istituzioni multilaterali “formali” come le Nazioni Unite – deve dunque ora fare i conti con una prospettiva più ampia, che è stata provvisoriamente battezzata “pluralismo multilaterale”. Si tratta della nuova dottrina dello smart power applicata alle istituzioni internazionali. L’Amministrazione Obama, in particolare, ha fatto del pieno ritorno degli Stati Uniti nel sistema del multilateralismo uno dei punti centrali dell’agenda politica del nuovo presidente. Washington non sembra avere più molta inclinazione a “far da sé”, attraverso il ricorso a coalizioni ad hoc (consensus-based internationalism): una soluzione per molti versi problematica e insostenibile al di fuori di un quadro emergenziale e di breve periodo, senza contare gli alti costi politici che essa ha in termini di saldezza del legame con gli alleati e di percezione nel mondo della potenza americana. Nel lungo termine la nuova Amministrazione statunitense ha chiaramente fatto intendere di voler piuttosto puntare sulle organizzazioni internazionali già esistenti (norms-based internationalism), magari favorendone un processo di riforma dall’interno atto a garantire gli interessi statunitensi. Ma come questa opzione debba essere concretamente declinata dipende dalle “missioni” da adempiere; se necessario, essa può anche condurre alla creazione di nuovi “formati”. È questa un’impostazione apertamente sposata dal segretario di Stato, Hillary Clinton, in una sua importante audizione alla commissione Esteri del Senato americano: «Il “potere intelligente” richiede che si ci rivolga sia agli amici che agli avversari, per rafforzare vecchie alleanze o crearne di nuove». La riflessione su questi “luoghi” internazionali, sotto la spinta della crisi, ha indotto molti intellettuali e studiosi di diversa nazionalità ed estrazione ad avanzare ipotesi originali di riassetto delle istituzioni multilaterali globali. In questa ricerca, la “formatologia” (cioè la giostra dei formati e dei numeri più adatti e rappresentativi per la governance mondiale) interseca i contenuti, poiché è evidente che taluni obiettivi (si pensi ai cambiamenti climatici) non possono essere perseguiti senza che un congruo numero di attori globali sia coinvolto. Sulle ipotesi di riforma della global governance e sulle relative architetture si confrontano, in sostanza, due linee di pensiero. Da una parte, c’è l’impostazione che punta ad un adattamento del G8 ai cambiamenti avvenuti nella struttura del potere (specie economico) mondiale; dall’altra, c’è un approccio che prende le mosse dall’universalismo inclusivo delle istituzioni internazionali, a partire dalle Nazioni Unite. In un articolo del 2007, Thomas Fues riassumeva la genesi e il significato politico dei diversi formati presi in considerazione come alternativi al G8. In particolare, Fues ricordava come il G20 sia nato nel 1999 come un foro di coordinamento finanziario, a seguito delle crisi sui mercati finanziari asiatici e su invito dei ministri delle Finanze del G7, divenendo il foro informale di dialogo tra i paesi industrializzati e quelli in via di sviluppo con il quale perseguire la stabilità economica globale. Occorre tuttavia distinguere tale formato da quello, ugualmente denominato G20, sorto all’interno del WTO, e che include però esclusivamente paesi del Sud del mondo. Sarebbe pertanto più appropriato definire F20 il foro nato per iniziativa dei ministri delle Finanze del G7. I paesi originariamente chiamati a partecipare al foro F20 furono selezionati esclusivamente in virtù della loro importanza sistemica per l’ordine finanziario internazionale. Nel suo insieme, il gruppo F20 o G20 rappresenta oggi circa il 90% del PIL globale, l’80% del commercio e circa i 2/3 della popolazione mondiale. Una variante di tale impostazione, ma con uno stesso numero di paesi, è quella del cosiddetto L20 (Leaders 20) che tende, in sostanza, a superare l’approccio essenzialmente economico. Un’altra scuola di pensiero preferisce invece procedere per approssimazioni successive ad un completamento del G8 piuttosto che ad un suo accantonamento. Da questo punto di vista, appare ormai consolidato il formato G8+O5 (dove la O sta per outreach), e che coinvolge India, Cina, Sudafrica, Brasile e Messico (il cosiddetto “processo di Heiligendamm”, dalla località ove il formato è stato formalizzato nel corso della presidenza tedesca del G8 nel 2007). Un altro formato di cui si parla, basato sul gruppo F20, è il Global 25, che mira a fornire una legittimazione più universale al gruppo, aggiungendo sia le organizzazioni regionali (come l’Unione africana) sia paesi tratti da altre aree, in particolare dall’Africa e dal Medio Oriente. Il gruppo includerebbe anche il segretario generale delle Nazioni Unite, per un totale di 25 membri. Ancora, il comitato consultivo sulle attività delle Nazioni Unite legate allo sviluppo introdusse nel 2006, a beneficio dell’allora segretario generale Kofi Annan, un modello L27. Si tratterebbe di un gruppo il cui mandato non avrebbe natura decisionale, ma di consensus building sulle tematiche dello sviluppo, e opererebbe nelle materie affidate all’ECOSOC. La Brookings Institution di Washington ha prodotto un documento nel quale si prospetta un nuovo Gruppo dei 16 (G16) composto dai membri del G8 con l’aggiunta di Brasile, Cina, India, Sudafrica, Messico (il tradizionale outreach del G8) e Indonesia, Turchia, Egitto oppure Nigeria. In esso si sostiene apertamente che il G16 è destinato a rimpiazzare il desueto G8 e a funzionare come un foro di pre-negoziazione per forgiare accordi preliminari sulle più importanti e urgenti questioni globali. Questa espansione del G8 dovrebbe essere operata, a giudizio dei tre esperti, già nel 2009. Da parte sua, il Council on Foreign Relations ha lanciato tempestivamente, nel marzo del 2008, una riflessione più ampia sulla global governance che si basa sull’assunto che il mondo è cambiato in modo radicale dal 1945 («dramatically, fundamentally, and irrevocably»). Il Council realisticamente ammette che, mentre è facile identificare le deficienze dell’attuale sistema di global governance, più difficile è convincere i diversi attori ad autoriformarsi con la prospettiva di perdere privilegi o rendite di status. Per procedere ad una riforma che rispecchi le reali esigenze poste dall’attuale crisi delle istituzioni multilaterali, le principali sfide teoriche da raccogliere sono la riconcettualizzazione dell’idea di sovranità nell’era globale, l’inclusione di attori non statuali nella governance globale, il superamento del deficit democratico nei meccanismi di funzionamento della global governance. Quanto al G8, il Council prende in considerazione con favore la proposta di trasformarlo in L20 (Leaders-20), e anche di creare gruppi specifici gruppi “tagliati” (tailored) per affrontare singole tematiche (ad esempio energia o migrazioni). Se dovessimo riassumere i caratteri salienti della riflessione teorica sulla governance, dovremmo concludere che la tendenza prevalente negli ambienti internazionali (mi riferisco in particolare ai centri di ricerca e alle istituzioni accademiche) rispetto ai formati più adatti per la governance globale va nella direzione di un (più o meno ampio) allargamento del G8 (verso un G14, G16, G20), ritenuto non più rappresentativo sotto il profilo economico, demografico, di “civiltà” (come reso evidente dall’esclusione dell’Africa e dei paesi a maggioranza musulmana). In questo caso non sarebbe più una questione di numeri ma di rappresentatività/legittimità (reale e percepita) di tali formazioni e di efficacia (non si possono assumere posizioni credibili senza coinvolgere i principali protagonisti della scena mondiale).È perciò probabilmente giunto il momento di riconsiderare la stessa formulazione concettuale del gruppo, che potrebbe essere ricondotta a quella di un Global Consensus Group (GCG), un gruppo per il consenso globale. Il GCG, come possibile evoluzione non solo semantica ma anche operativa del G8+O5, potrebbe essere esplicitato come un modo di articolare in maniera creativa il rapporto tra strutture, funzioni e obiettivi. Sono anzitutto gli obiettivi di policy che suggeriscono i formati (le strutture), partendo in ogni caso da un gruppo fondativo (che comprenda il G8 e l’O5 come raggruppamenti esistenti, senza inventarne di altri), che agirebbe come convening group, un gruppo convocatore o organizzatore, almeno per l’avvio del GCG. Va sottolineato che la condizionale variabilità del GCG non è legata a funzioni emergenziali e a erratiche esigenze di inclusione, ma è connessa alle global issues affrontate. I formati ampliati non possono essere svincolati dalle funzioni che sono chiamati a svolgere: sono le missioni che definiscono i formati. Ciò non dovrebbe tuttavia mai mettere in discussione il ruolo propulsivo che il gruppo fondativo potrà e dovrà continuare a svolgere. In questo senso, il GCG è assai diverso da un generico GX. La transizione verso il GCG potrebbe consentire anche una razionalizzazione dell’esercizio G20, che a sua volta sta divenendo un formato sempre più indeterminato, sia per il numero dei partecipanti, sia per il livello (Leaders e/o Ministri settoriali), sia per le tematiche (non solo finanziarie). Non solo i paesi che partecipano al G20, ma anche quelli che ne sono esclusi potrebbero infatti essere inseriti in formati variabili a seconda dei dossier affrontati. La denominazione e la struttura del GCG consentirebbe, più in generale, di uscire dalla logica dell’appartenenza ad un gruppo elitario, che inevitabilmente ingenera una spirale di aspettative di status e richieste di “posti al tavolo”. La ownership dell’esercizio dovrebbe essere considerata collettiva, e la partecipazione dovrebbe rispondere anzitutto al principio di responsabilità. Non a caso, nella versione tedesca della presente proposta il GCG è stato definito Global Responsibility Group, un gruppo di paesi pronti ad assumersi responsabilità globali.Non sarebbe appropriato, in quest’ottica, presentare la funzione di un GCG nei termini di una sorta di “governo mondiale”, nemmeno nella formula più blanda (e alla moda) di governance without government. Occorrerebbe invece valorizzarne la funzione di sostegno alla governance mondiale attuata, sia in senso economico che politico, nelle sedi istituzionali (FMI, Banca mondiale, WTO, Nazioni Unite). In sostanza, si tratterebbe di fori pre-negoziali (pre-negotiating bodies) costituiti all’interno di un framework unitario con caratteri di stabilità, al fine di far avanzare l’esame di dossier di rilevanza globale. Si tratta di capovolgere l’impressione verticistica con la quale tali aggregazioni sono percepite, per sottolineare invece le funzioni che esse svolgono al servizio di cause comuni di rilevanza mondiale. Il GCG si configurerebbe come un’istanza di catalizzazione della volontà politica per il raggiungimento del consenso a livello globale, con l’obiettivo di favorire e accelerare il processo decisionale nelle organizzazioni internazionali “formali”. Una possibile obiezione è quella riguardante il potenziale svuotamento sostanziale delle istanze multilaterali formali che tale impostazione potrebbe comportare. Al contrario, se l’idea è quella di un multilateralismo efficace, la fase prenegoziale nel GCG consentirebbe di risolvere alcune questioni preliminari, definendo, ad esempio, una realistica cornice negoziale all’interno della quale discutere i termini di una issue, oppure identificando i punti nodali sui quali concentrare il dibattito nei fori internazionali istituzionali. In altri termini, il GCG rappresenterebbe un luogo di esercizio della democrazia deliberativa a livello globale, consentendo cioè il confronto di opinioni, l’esame delle proposte, la discussione sulle priorità dell’agenda mondiale, in vista del loro formale esame e della loro eventuale adozione nei fori istituzionali multilaterali o regionali. La differenza rispetto ad altri consessi a partecipazione universale, come ad esempio l’Assemblea generale delle Nazioni Unite, sta anzitutto nella possibilità di sviluppo e di approfondimento di singole tematiche tra un numero limitato di paesi – senza che ciò impedisca che essi siano anche rappresentativi di un contesto internazionale più vasto. L’informalità del dibattito è inoltre favorita dall’assenza di sbocchi di deliberazione istituzionale, quale può essere un eventuale voto finale. Ciò non significa che il GCG sia immune da qualunque accountability; al contrario, la circostanza che esso si assume la responsabilità di affrontare tematiche di interesse globale (funzionando come un gruppo di pressione o come peer-group sullo scenario mondiale) lo rende particolarmente esposto ad una valutazione di coerenza e di efficacia. Rimarrebbe aperta la questione di un’eventuale delimitazione del raggio d’azione del GCG su base tematica. Occorre infatti chiedersi se sia opportuno che le sue competenze siano confinate a questioni definite (inerenti, ad esempio, all’agenda globale e di stampo economico-finanziario) o se, invece, esso debba includere anche la trattazione di argomenti di carattere politico o di sicurezza. Se è evidente che il GCG assegnerebbe una preponderante attenzione alle tematiche globali, non si può escludere la possibilità che esso affronti anche questioni di rilevanza politico-internazionale, specie in relazione a gravi crisi in atto o ad iniziative riguardanti la sicurezza in senso più ampio. Da questo punto di vista, il GCG potrebbe considerare la crescente rilevanza della global security, vale a dire l’insieme dei fattori molteplici e diversificati che, combinati assieme, pongono una sfida alla sicurezza mondiale (ad esempio, cambiamenti climatici, desertificazione e migrazioni di massa, mobilità e rischi di pandemie, diffusione di armi di distruzione di massa e loro eventuale disponibilità da parte di formazioni terroristiche, questione dello scontro di civiltà in rapporto al radicalismo religioso ecc.). In ogni caso, occorre tener presente che esiste un prevedibile trade-off tra ampliamento dell’orizzonte tematico e prospettive di efficacia delle iniziative del GCG. Rimangono certamente importanti aree di indeterminazione, specie per quanto riguarda i meccanismi di convocazione, parzialmente abbozzati; le procedure di formazione dell’agenda (tema sensibilissimo e cruciale, perché l’agenda setting, cioè il problema di chi decide quali siano le priorità mondiali, costituisce, più dell’«invito», il vero parametro della pari dignità dei membri del gruppo); il collegamento con le istituzioni multilaterali formali e la formazione dei rispettivi ordini del giorno in rapporto alle tematiche affrontate dal GCG. Si tratta certamente di punti da approfondire. D’altra parte, l’idea del GCG si dovrebbe configurare come un work in progress. Il vantaggio di questa prospettiva è comunque quello di essere formulata in termini prudentemente e realisticamente innovativi. È ovvio che solo il dibattito successivo potrà chiarire i contorni precisi dell’esercizio e la sua effettiva praticabilità.

A proposito del populismo: il mito del popolo “omogeneo” e la politica della “terra patria”


Per meglio decifrare la condizione politica contemporanea, e’ forse bene leggere o rileggere il bel testo di Paul Taggart dedicato al “populismo”. In esso Taggart tratta alcuni temi –chiave: i populisti e la loro ostilita’ verso la politica rappresentativa; i populisti che si identificano con l’idealizzata e mitica “terra patria” (heartland) della comunita’ che favoriscono; il populismo come ideologia priva di valori profondi; il populismo come forte reazione a un sentimento di estrema crisi; il populismo come fenomeno che ha fondamentali dilemmi che lo auto-limitano; il populismo come un camaleonte che adotta il colore del suo ambiente. Illuminante l’analisi di Taggart sui concetti di “popolo” e “terra patria” che si rinvengono al cuore del populismo contemporaneo.
La retorica populista parla di popolo non tanto perche’ vuole esprimere convinzioni democratiche profondamente radicate circa la sovranita’ delle masse, quanto perche’ il “popolo” abita lo heartland, la “terra patria”, ed e’ questo concetto, in sostanza, che i populisti cercano di evocare. (....) Il ricorso al “popolo” come espediente retorico e’ onnipresente nel populismo perche’ tale concetto deriva da una concezione profondamente radicata anche anche se implicita dello heartland, la terra dove, nell’immaginario populista, risiede una popolazione virtuosa e unita. La “terra patria” (heartland) e’ un territorio dell’immaginario. Viene evocata esplicitamente solo in tempi difficili, da’ luogo ad un concetto indistinto ma molto efficace nell’evocare quella vita e quelle virtu’ che vale la pena difendere e muove quindi i populisti all’azione politica. La “terra patria” rappresenta quel luogo che racchiude gli aspetti positivi della vita quotidiana. La ideologie si basano su societa’ astratte, che solitamente sono l’immagine di come sarebbe un mondo futuro costruito realizzando i valori fondamentali che gli ideologi propugnano. Talvolta, questi mondi ideali possono costituire delle utopie. Il concetto di “terra madre”, pero’, e’ diverso sia dalle societa’ astratte sia dalle utopie perche’ con esso i populisti richiamano nel proprio immaginario un tempo passato, tentando di ricostruire cio’ che e’ stato perso con il presente. Mentre le societa’ ideali e ancora di piu’ le utopie sono opere della mente e del pensiero, la “terra patria” deve il suo potere al cuore, all’evocazione di sentimenti che non sono necessariamente ne’ razionalizzanti ne’ razionalizzabili. L’appello alla “terra patria” spiega un’altra ricorrente osservazione avanzata a proposito del populismo. Sebbene sia in pratica legato al sostegno di particolari classi sociali, il populismo e’ visto in teoria come un fenomeno al di sopra delle classi e addirittura senza classi. Nell’enfasi rivolta al “popolo” e’ implicita l’idea che esso costituisce una massa indifferenziata. E’ per il suo essere collettivita’ che “il popolo” e’ in grado di generare saggezza. La singolarita’ della “terra patria” implica la singolarita’ della sua popolazione. La “terra patria” come singolo territorio dell’immaginazione richiede un’unica popolazione. L’unita’ e l’omogeneita’ degli immaginari abitanti della “terra patria” spiegano perche’ la retorica populista sia cosi’ spesso orientata a considerare il “popolo” come qualcosa di omogeneo. La “terra patria” e’ definita non soltanto con riferimento al passato, ma anche attraverso l’individuazione dei suoi confini. Piu’ semplicemente, essa e’ una giustificazione per escludere quelli che vengono demonizzati. Mentre i confini di inclusione risultano sfumati, c’e’ solitamente, da parte dei populisti, una maggiore chiarezza in merito ai confini che definiscono l’esclusione. La tendenza dei populisti ad escludere esplicitamente certi gruppi sociali come non facenti parte del vero “popolo” trova notevole risonanza nel concetto di “terra patria”. Per loro, infatti, la “terra patria” e’ parte di quel territorio che a sua volta fa parte dell’identita’ nazionale (o, potenzialmente, di altri tipi di identita’), ma che rappresenta una componente piu’ pura di tale identita’. Essenziale al concetto di “terra patria” e’ la sua assoluta centralita’. La “terra patria” si trova nel cuore della comunita’ ed esclude tutto cio’ che e’ marginale o estremo. I populisti di considerano al centro delle cose, o il cuore stesso delle cose. L’importanza riservata alla “terra patria” spiega la natura isolazionista del populismo. Internazionalita’ e cosmopolitismo sono anatemi per il populismo. C’e’ un atteggiamento di diffidenza nei confronti di tutto cio’ che si trova al di fuori dei confini di quel popolo prescelto dai populisti.
Migranti: il diritto di bussare alle nostre porte

«Si tratta di un'invasione dalla quale bisogna difendersi? Oppure i poveri hanno il diritto, appunto perché poveri, di bussare alle porte delle società benestanti?». È l'interrogativo da cui parte la riflessione di Antonio Maria Vegliò, presidente del Pontificio consiglio della pastorale per i migranti e gli itineranti, pubblicata nel numero di luglio-agosto del mensile gesuita Aggiornamenti Sociali. I problemi dell'accoglienza, i respingimenti e i rimpatri, i fenomeni di xenofobia e razzismo non sono un caso solo italiano, limitato ai tentativi dei migranti africani di raggiungere le coste siciliane di Lampedusa, ma riguardano tutto il pianeta, scosso dalle migrazioni di oltre 200 milioni di vite umane. Si capisce allora quanto sia necessaria «l'istituzione di un ordinamento giuridico internazionale, che stabilisca un'effettiva condivisione di responsabilità tra i Paesi di partenza, transito e destinazione» dei migranti, in modo che «nessuno sia lasciato solo nel gestire le difficili situazioni che inevitabilmente si creano». E se nessuno vuole negare agli Stati l'autorità di stabilire le modalità di entrata e permanenza sul proprio territorio, non si può dimenticare che questa sovranità è vincolata «dalla ratifica dei trattati internazionali e dal rispetto di due principi etici: la tutela della dignità della persona» e la convinzione che «tutta l'umanità, al di là delle distinzioni etniche, nazionali, culturali e religiose, formi una comunità senza discriminazioni tra i popoli, che tendono alla solidarietà reciproca. In sintesi i «diritti umani fondamentali, garanti della dignità della persona, devono essere pienamente assicurati. Analogamente va detto per i doveri, che tutti devono assumersi per garantire la reciproca sicurezza, lo sviluppo e la pace». Abbiamo oltrepassato la soglia del terzo millennio, sono maturi i tempi» perché la diversità sia apprezzata come ricchezza. «Del resto, si sa, - continua Vegliò - il provincialismo blocca la speranza, perché marcia contro la storia. Il fenomeno migratorio sta producendo nuove schiavitù nelle società opulente, spesso senza valori». Diventa allora necessario che istituzioni scolastiche e ecclesiali lavorino sulla formazione dei giovani, su temi riguardanti, «per esempio, la democrazia, i diritti umani, la pace, l'ambiente, la cooperazione e la comprensione internazionale, la lotta alla povertà, il dialogo interreligioso e tutte le questioni connesse allo sviluppo sostenibile». La strada da battere sembra essere quella della «differenza nella comunione»: differenza che diventa ricchezza, «purché ci si liberi della categoria del "nemico", che demonizza e criminalizza il forestiero». Da parte sua, il Segretario del pontificio consiglio per i Migranti e gli Itineranti, Mons Agostino Marchetto, afferma che il ddl sicurezza ''e' motivo di tristezza'' perche' ''contiene il peccato originale del reato di clandestinita''' e ''questo significa la criminalizzazione degli irregolari, di quelli che ora lo sono e di quelli che con questo provvedimento lo possono diventare''. Il provvedimento suscita ''preoccupazione per l'avvenire'' e per ''la tenuta dei diritti umani'' perche' ''non tiene conto di uno dei diritti umani fondamentali cioe' il diritto alla migrazione''. Esso inolte ''ignora l'integrazione''. La legge ''punta solo alla sicurezza, la preoccupazione fondamentale e' la sicurezza mentre l'aspetto dell'integrazione non compare. Sicuramente non per gli irregolari - aggiunge - per i quali c'e' un altro trattamento''. ''La grande questione oggi e' invece l'integrazione - sottolinea - e certo con questa norma non mancheranno le difficolta' (...). I Cie si dicono centri di identificazione e di espulsione ma hanno un regime che e' pari a quello dei centri di detenzione''. (ANSA).




"Tornare a Madrid....il 3 novembre"


E' stato assegnato a Yossi Beilin – uno dei più attivi ed influenti esponenti della politica progressista israeliana, tra i principali artefici degli accordi di Oslo e animatore dell’Iniziativa di Ginevra – il Premio Archivio Disarmo per la pace “Colombe d’Oro” 2009. La Giuria, presieduta dal Premio Nobel Rita Levi Montalcini, ha attribuito a Beilin il riconoscimento per l’instancabile opera mirata alla risoluzione del conflitto israelo-palestinese. Mi hanno in particolare colpito le parole di Beilin molto critiche sulla "road map", che avrebbe sinora impedito - secondo la sua ottica - di affrontare in modo decisivo i nodi della questione israelo-palestinese. Beilin prospetta invece un cambio di parametro negoziale: ritornare cioe' alla prospettiva di un accordo complessivo che consenta di giungere subito allo "stato finale", o che almeno indichi con precisione quale sia l'esito del dialogo o del confronto. Cosa che nella situazione attuale non e' affatto chiara: persino il postulato (che e' stato tale sino ad ora) "due popoli, due stati" e' oggetto di rivisitazione radicale! Beilin propone con convinzione il ritorno allo spirito di Madrid, vale a dire alla disponibilita' ad un negoziato vero, a tutto campo, che coinvolga tutti gli attori principali (Israele, Autorita' Palestinese, Siria, Libano, Paesi arabi). In fondo si tratterebbe di uno scenario "normale" per la soluzione delle grandi crisi internazionali: e cioe' una conferenza internazionale senza precondizioni e senza "tracce" gia' scritte. Nel momento attuale appare una prospettiva inattuale, persino irrealistica. Tuttavia Beilin ci ha ricordato una frase triste e profonda, ma anche piena di speranza e carica di precisa volonta' politica, che lo scomparso Re Hussein di Giordania gli disse nei momenti conclusivi della sua vita: ritorniamo al 3 novembre. Re Hussein intendeva con cio' riferirsi al clima di speranza per la pace che aveva prevalso sino al giorno prima l'assassinio di Yitzhak Rabin, il 4 novembre 2005. Accanto alla metafora della data, emerge anche la metafora del luogo, e cioe' come gia' accennato, il "ritorno a Madrid". Su questa idea insiste da tempo ad esempio Padre David-Maria A.Jaeger,presidente dell'associazione culturale 'Europe-Near East Centre' (ENEC), da decenni attento osservatore delle vicende politiche e religiose della Terra Santa. Affermava Padre Jaeger gia' nel 2006, al termine del conflitto tra Israele e Libano:
Pace, come insegna la tradizione cattolica, è in essenza "tranquillitas ordinis"; assenza di ostilità, certo, ma questa è anche frutto dell'ordine. Ed è lungo il tempo trascorso per mettere un po' d'ordine nella enormemente disordinata situazione all'interno ed intorno alla Terra Santa. Per aiutare Israele a raggiungere la pace con ognuna delle nazioni vicine, Palestina, Siria, Libano. Non separatamente o frammentariamente - come talvolta finora tentato - ma tutti insieme.(...) Una delle bizzarre caratteristiche dell'attuale situazione è che i "contenuti" della futura pace sono già ben noti, sono stati sostanzialmente calcolati ed espressi per anni. La mancanza di pace non è dovuta alla difficoltà di pensare i "contenuti" - qualcuno, naturalmente, resta ancora da essere elaborato, ma sono essenzialmente solo gli ultimi dettagli. Il problema è la mancanza di un "meccanismo" per tessere insieme questi "contenuti" in un tutto senza cuciture, l'assenza insomma di decise iniziative per porre in opera un "meccanismo". Tale "meccanismo", una volta è stato creato ed anche avviato. Era un momento di grazia nei rapporti internazionali, all'indomani della "prima guerra del Golfo", quando l'Organizzazione delle Nazioni Unite, secondo quanto prevede il suo Statuto, ha agito per cacciare l'aggressore da un piccolo Paese, che il suo più potente vicino pensava di aver definitivamente cancellato. Il "meccanismo" era la "Conferenza regionale per la pace" di Madrid, che si è riunita per la prima volta nella capitale spagnola alla fine dell'ottobre 1991. Tutte le parti interessate avevano accettato l'invito ad essere presenti e, insieme all'invito, anche i principi guida di questo ultimo serio sforzo internazionale per mettere pace tra i popoli della Terra Santa ed i loro vicini. L'allora presidente statunitense George Bush, con l'allora Unione Sovietica (che presto sarebbe divenuta la Federazione russa) guidavano l'iniziativa e le due grandi potenze presiedevano insieme la Conferenza. Ben presto, però, il tentativo fu abbandonato. Alcuni dei partecipanti pensavano di poter raggiungere migliori risultati raggirandolo. Forse qualcosa ebbero, a breve, brevissima scadenza, ma abbandonando lo sforzo di una pace veramente "regionale" - basata sia su trattati bilaterali di pace correlati, sia su accordi multilaterali riguardanti questioni comuni (l'ambiente, l'acqua, il commercio) - alla fine non hanno aiutato l'impegno complessivo, effettivamente emarginandolo, togliendolo internazionalmente dal tavolo, con le (involontarie) deplorevoli conseguenze che, alcuni anni più tardi, sono divenute così dolorosamente evidenti. Ora, per quanto sia dato sapere, la Conferenza di Madrid non è stata mai ufficialmente chiusa. E' lì, sullo scaffale, che aspetta di essere ripresa e rimessa in moto. E' interessante, inoltre, che il livello di formali "carte" internazionali, dal 1991 si è sviluppato in modo da poter rendere il suo lavoro più facile, le sue prospettive più chiare. Per esempio, c'è stata, fra le altre, la risoluzione 1559 (ribadita dalla 1701); il reciproco riconoscimento fra le Nazioni israeliana e palestinese, nel 1993; e - forse la più significativa - l'iniziativa del Vertice di Beirut della Lega araba (prima chiamata "Iniziativa saudita") del marzo 2002, che prevede pace tra Israele e tutti i Paesi membri della Lega Araba, un totale rovesciamento dei noti "Tre no" del vertice di Kartoum del 1968 della stessa Lega.Una rinnovata Conferenza di Madrid, se i suoi due co-presidenti avessero l'audacia e la lungimiranza di riconvocarla, potrebbe lavorare anche su questi elementi, e molti altri, per edificare quell'ordine che potrebbe mettere la Terra Santa e i Paesi confinanti in una duratura "tranquillità di ordine".